Une collègue nous parle de ses rencontres matinales fréquentes au café-restaurant du village. L’autre jour, l’un des habitués, ayant manqué au rendez-vous pendant quelque temps, se pointe à nouveau et la salue chaleureusement : « Ah ! Voici mon Antidépresseur ! » - Et son visage de s’illuminer.
Beau compliment que d’être salué ainsi. Inhabituel, mais pas trop à côté de la plaque. Car, qui de nos jours, n’a pas déjà connu des épisodes de blues nécessitant une médication remontante ? Et voilà que ce cher monsieur attribue le même effet bénéfique – instantanée en plus - à cette personne dont la simple présence le remet debout.
Sans vouloir ruiner l’industrie pharmaceutique, je me dis que c’est la une vocation pour notre temps. Être l’antidépresseur de son prochain. C’est ainsi que l’on pourrait transcrire en langage actuel le commandement de l’amour. Sans blouse blanche, sans se donner des airs, être déclencheur d’une nouvelle joie de vivre pour qui sombre dans la tristesse ou qui tourne en rond sans pouvoir émerger par ses propres moyens. Ceci bien sûr, à condition d’avoir soi-même le soleil dans le cœur, cette “énergie positive“ qui rend le sourire généreux et inspire les mots qui sonnent juste.
Oh ! J’allais presque l’oublier : Il existe déjà un “métier“ destiné tout exprès à cela : Celui d’être CLOWN ou de le devenir, en découvrant au fond de soi des ressources insoupçonnées de vie, de joie, de liberté. Et ce n’est pas tout. Des stages « Clown et Foi » se donnent régulièrement à La Pelouse, comme indiqué sur notre site. Voyez plutôt dans l’encadré qui suit – et qui peut vous mettre en appétit.
