Photo de La Pelouse

  Les sœurs de Saint Maurice vous souhaitent la bienvenue

 

Fondée en 1865 par le chanoine Maurice-Eugène Gard, à proximité de l’Abbaye de Saint-Maurice, notre petite communauté religieuse est présente aujourd’hui en Suisse et à Madagascar.

Au cœur de notre quotidien, dans notre prière communautaire et personnelle, nos rencontres et nos engagements apostoliques, nous voulons, à la suite de Jésus, nous engager résolument au service de la Vie.

La louange et le compagnonnage nourrissent toute notre existence et constituent la source de notre témoignage : ce qui nous fait vivre et grandir, c’est cela que nous désirons partager.  


L'accueil Saint Maurice est ouvert aux hôtes individuels et aux groupes

Chapelle de La Pelouse sur Bex

Soyez tous les bienvenus.

Les Sœurs de Saint Maurice

Nouveau : vous pouvez désormais rejoindre La Pelouse en bus, ligne 119 des TPC, Aigle-Bex-Châtel. Réserver la course au moins 1/2 heure avant, au 024 468 05 50, en indiquant vouloir atteindre l'arrêt Bex-La Pelouse.

Nos offices

 

Horaire habituel des Offices

Lundi
Laudes à 7h30
Célébration de la Parole à 11h55
Vêpres à 18h15

Mardi, mercredi, vendredi
Laudes à 7h30
Eucharistie à 11h45
Vêpres à 18h15

Jeudi
Laudes à 7h30
Célébration de la Parole à 11h55
Vêpres à 18h15

Samedi
Célébration de la Parole à 11h55
Vêpres à 18h15

Dimanche
Laudes à 8h30
Eucharistie à 11h
Vêpres à 18h15

Samedi 18 mai
Pas de Vêpres à 18h15
Vigiles de Pentecôte à 19h45

 

 

 

Devenir sœur de Saint Maurice

Photo devenir soeur

Si quelque chose dans la manière de vivre des sœurs de Saint Maurice rejoint ta propre expérience du Christ et ton désir, peut-être encore hésitant, de Le suivre, alors... « Viens et vois ». 

Vers la page "Echos de la communauté"

Sur la page Echos de la communauté découvrez quelques échos de notre communauté, les événements que nous vivons « Au fil des jours », les témoignages de nos sœurs et ce que les différents médias (cath.ch, la RTS, KTO, VaticanNews...) partagent au sujet de nos communautés en Suisse et à Madagascar et de nos activités et services.

Découvrez également la Liturgie de la Parole, une alternative à l'absence d'Eucharistie durant le confinement que nous souhaitons poursuivre.

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Prochains événements

Cliquer sur le calendrier (mois) pour voir l'ensemble des événements à venir
25 Mai 2024
Lectio Divina
26 Mai 2024
Lectio Divina
01 Jui 2024
Lecture sémiotique de la Bible
07 Jui 2024
Anthropologie du YOGA par Zoom
01 Juil 2024
Stage de Yoga I

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La tendresse

Quand on écoute le psaume 50 (51), c’est pourtant bien ce que dit son auteur :

« Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. » (Ps 50,19).

Qui donc désire avoir le cœur brisé ? Qui peut désirer avoir le cœur broyé ? Personne, c’est sûr.

Dans l’histoire de Dieu avec l’humanité, le premier qui a le cœur brisé, c’est Dieu lui-même. Au commencement, Dieu a pris le soin de créer l’environnement le plus favorable pour que l’homme et la femme construisent leur vie ensemble. Il a planté un jardin et y a mis toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux. Pour donner à l’homme et à la femme la possibilité de construire une relation d’amour avec lui, Dieu se réserve un arbre, l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ainsi, en ne mangeant pas de cet arbre, l’homme et la femme montreront à Dieu qu’ils l’aiment, le respectent. Et si jamais ils désirent avoir accès à cet arbre, ils lui en demanderont le fruit. Mais l’homme et la femme s’emparent du fruit, sans accorder aucune attention à Dieu. Et c’est la déception pour Dieu. Une déception terrible. Le partenaire qu’il espérait le trahit. La confiance est rompue. Les humains ont peur de lui et se cachent. Dieu n’a plus d’autre choix que de prendre soin des humains apeurés en construisant pour eux un cadre de vie supportable.

Et l’histoire se répète inexorablement. Nous nous brisons le cœur les uns les autres, souvent violemment, parfois très violemment.

« Préparez-vous à avoir le cœur brisé ! ». Cette annonce n’a rien de réjouissant. Se préparer à avoir le cœur brisé, on ne peut que le craindre, semble-t-il. Parce qu’avec les humains, la violence qui peut conduire à briser notre cœur peut même être traumatisante. Alors on préfère se dire que l’on va tout faire pour éviter un tel chagrin, par exemple en fermant notre cœur. Cependant, si notre cœur reste fermé, insensible à l’autre, aucune confiance ne pourra s’y établir. Il faudrait que nous laissions notre cœur se briser, mais par quelqu’un qui le fera sans violence. Dieu est celui qui vient briser notre cœur en grande douceur.

« Préparez-vous à avoir le cœur brisé ! ». Entrer dans le Carême qui nous conduit jusqu’à Pâques, c’est nous préparer à cette visite et, pour nous réjouir d’avoir le cœur brisé par Dieu, laissons-nous nous rappeler comment il s’y prend.

L’apôtre Paul dit que le péché est entré dans le monde par un être humain. En termes de brisement de cœur, nous pouvons parler du péché comme du cœur de Dieu brisé avec violence : brisé avec violence dans le premier jardin, puis brisé avec violence de manière répétée jusqu’à aujourd’hui et par chacun de nous. Et c’est non seulement le cœur de Dieu que nous brisons, mais nous nous le brisons les uns les autres, avons-nous dit. Mais l’apôtre dit aussi que c’est par un seul homme que la grâce est entrée dans le monde. En termes de brisement de cœur, on peut traduire cela en disant que la grâce, c’est d’avoir le cœur brisé en douceur. Autrement dit, si briser le cœur avec violence est ce que nous avons réussi à offrir tout d’abord à Dieu et aux autres comme réponse à leur offre d’amour, briser notre cœur en douceur est ce que Dieu nous offre par Jésus en réponse à notre demande d’amour.

Ce temps de Carême est un temps pour ressentir qu’il y a une douceur de la croix. Cette douceur se donne au-delà de ce que nous percevons au premier abord. Parce qu’à première vue, c’est tout le contraire. A la croix, il y a une violence extrême qui frappe le Christ. Jésus souffre horriblement, il est violemment maltraité. C’est toujours la même répétition de notre incapacité à accueillir l’offre d’amour venant de Dieu. Elle dérange trop. Nous ne voulons pas avoir le cœur brisé par l’amour de Dieu. Il nous semble que nous serons alors trop vulnérables. Nous nous défendons. Et nous rejetons violemment celui qui vient nous donner cet amour. Mais voici : parce que cette violence est retombée sur lui et qu’il ne nous condamne pas, le cycle de la violence qui se répétait sans fin s’arrête. Un grand silence se fait le soir de Vendredi-Saint. La violence que nous avons lâchée ne nous revient pas dessus en retour. Dans la nuit, une transformation s’opère. Ce qui nous revient en retour, c’est un grand silence d’où émerge une grande douceur. C’est la douceur de Dieu qui se réjouit que nous en soyons sortis sains et saufs. Car il voulait qu’aucun de ceux qui lui appartiennent ne se perdent. Vous savez, même les martyrs qui perdent leur vie en sortent sains et saufs. Comme le dit Jésus à ses disciples :

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. » (Mt 10,28-29).

Sentez-vous la douceur de l’attention de Dieu sur votre vie dans cette comparaison avec ce qui arrive à un petit oiseau ? Pour sentir cette douceur, il faut comprendre qu’il n’y a rien de pire que la mort spirituelle. Peu importe le reste. Au niveau de ce qui est le plus vital en nous, c’est-à-dire au niveau de notre âme, Dieu prend soin de nous à chaque instant. Ainsi, si nous restons sous son regard, il ne pourra rien nous arriver de mal. C’est l’expérience que fait Jésus lors des tentations : il résiste à celui qui veut le faire périr corps et âme.

La douceur de Dieu nous arrive comme une brise au milieu de la nuit de nos vies, quand nous découvrons que le Christ Jésus s’est laissé briser à notre place, pour que nous ne soyons pas détruits. Et cette douceur brise nos cœurs repliés, durcis, ou carapacés.  

« Préparez-vous à avoir le cœur brisé ! ».

Qui donc désire avoir le cœur brisé ? Qui peut désirer avoir le cœur broyé ? Personne, c’est sûr, sauf si cela se passe en douceur. Pour recevoir la grâce d’en faire l’expérience, il nous faut prendre un grand risque, celui de ne plus chercher à nous donner la sécurité par nous-mêmes. Alors nous commençons à découvrir qu’avoir le cœur brisé porte en soi une promesse de bonheur, que c’est la condition pour devenir des êtres de relation. Avoir le cœur brisé nous paraissait une destinée triste. Voici que monte en nous le désir d’être visités par la présence de Dieu qui brise notre cœur en douceur.

« Préparez-vous à avoir le cœur brisé ! ».

C’est le mouvement spirituel profond auquel nous sommes invités au début de ce Carême.

 

Pasteur (réformé) Pierre-Yves Brandt

Point de vue

Vocations

Ce 4e Dimanche de Pâques, Dimanche du Bon Pasteur, est aussi la “Journée mondiale de prière pour les vocations“. Si autrefois le mot “vocations“ renvoyait automatiquement au recrutement du clergé et des ordres religieux, le terme s’est largement ouvert et désigne tous les choix de vie dédiée à Dieu et au prochain. C’est ce qui ressort d’ailleurs du très beau “MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA 61ème JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS“, disponible sur www.vatican.va

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Grain d'sel

Grain d'sel évangélique - Fête de la Pentecôte

Illustration Grain d'sel

Ac, 2,1-11
Fête de la Pentecôte
19.05.24

Tous furent remplis d’Esprit Saint ils se mirent à parler en d’autres langues,
et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit.

Première manifestation du don de l’Esprit aux apôtres : Ils annoncent les merveilles de Dieu à toute la foule, sans “barrière linguistique“.

Si au jour de la Pentecôte, l’Esprit se chargeait de la traduction, il fallait bien ensuite des interprètes pour que la Parole croisse et s’affermisse. (cf Ac 19,20) La fixation sur le latin comme langue supposée universelle ne permit pas que les gens simples entendent la Bonne Nouvelle « dans leur propre dialecte. » (v. 6+8) .
Luther et d’autres après lui ont l’immense mérite d’avoir traduit la bible en langue vernaculaire, mouvement qui par la suite a gagné toute la chrétienté.
Et qu’en est-il de la mythique tour de Babel ? Nous accusons volontiers ce récit d’être la cause de notre laborieux apprentissage des langues étrangères. Pas si sûr.
Un poète biblique italien, Erri de Luca, avance avec humour une autre interprétation : Dieu aurait de la joie à s’entendre appeler “Papa / Père“ en une multitude d’idiomes !
Il se réjouit certainement de voir ses enfants heureux de comprendre ce qu’ils entendent.

* Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et de celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie,

Espace de prière

Espace de prière

Couverture CD

Nous vous portons dans notre prière et si vous le souhaitez, vous pouvez vous unir à notre chant 

Comme va l'espérance

Extrait du double CD « Ton nom sur nos lèvres » en vente à La Pelouse au prix de CHF 20.00.

Echos de la communauté

HOMÉLIE DE L’ABBÉ JEAN-RENÉ FRACHEBOUD

Jubilés des 70 ans et 50 ans
de profession religieuse
des sœurs Suzanne et Véréna

La Pelouse, samedi 11 mai 2024

Les pieds sur terre,

Du ciel dans les yeux

Et de l’infini dans le cœur !

Mieux qu’un slogan publicitaire, chers frères et sœurs, je vois dans cet énoncé comme un merveilleux raccourci de ce qu’est l’aventure de la foi à la lumière de l’Ascension du Christ.

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Autres articles de fond

Alexei Navalny, figure christique de l’opprimé volontaire

La mort d’Alexei Navalny soulève en chacun une grande tristesse et une grande colère. Tristesse légitime car avec lui disparaît une voix qui défendait la liberté et la vérité. Colère tout autant légitime car, même si l’on ignore les conditions exactes de sa mort, on ne peut qu’y voir la conséquence de mauvais traitements répétés, surtout envers un homme à la santé altérée par l’empoisonnement subi en 2020.

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